J’ai fréquemment discuté avec des artistes qui disaient avoir passé des heures au musée à scruter les oeuvres en exposition. Ils font de l’art avec leurs yeux.
À l’Université, j’ai appris qu’on devait faire de l’art avec de l’art. Faire de l’art pour eux se résume à faire du scrabble artistique.
Lorsque je lis les journalistes, j’ai la plupart du temps l’impression de lire l’écho de ce qu’ils croient qu’ils devraient penser.
Il semble de mise de confirmer sa passion de la lecture en doutant du plaisir de lire sans lire le papier et l’encre du livre. Depuis longtemps, je lis surtout des livrels (e-books). Je ne suis abonné au Devoir qu’à l’édition électronique. Lorsque je lis, je ne lis ni l’encre, ni le papier, ni même les mots. Je m’immerge dans la pensée de l’auteur.
Voler se fait en avion ou en parapente ou de toutes sortes d’autres manières.
L’ubiquité nous est arrivée par la technologie.
La lecture d’un texte est ce qui se rapproche le plus de la télépathie.