Un commentaire en réponse à une question Twitter de @MusiqueMaison:

Les entreprises sont qualifiées de personnes morales jouissant de droits similaires aux droits citoyens alors qu’elles n’ont comme objectif que le profit par opposition aux objectifs humains du citoyen qui dans l’absolu se limitent à vivre dans la liberté et le bonheur.

Dans une société concentrationnaire ( société de consommation uniformisée ), l’entreprise croît en exploitant le citoyen. Les moyens de l’entreprise peuvent être incommensurables par opposition aux moyens du citoyen qui sont toujours forcément limités à l’individu.

Le citoyen doit se conformer à des prescriptions morales ou religieuses auxquels l’entreprise n’est pas soumise. Une entreprise n’est pas un organisme vivant. C’est une organisation, un outil qui n’a qu’une utilité comme un marteau par exemple qui n’est censé servir qu’à planter des clous. Cela n’a surtout pas de coeur ( Le temps c’est de l’argent plutôt que le temps c’est l’essence de la vie. L’argent n’a pas d’odeur plutôt que l’argent c’est de la sueur au front etc. ) . Cela n’a que la peur de ne pas faire suffisamment de profits. À long terme ( entropie oblige ) cette machine ne peut que devenir psychotique.

Isaac Asimov a imaginé trois lois qui pourraient être imposées à la programmation des robots pour protéger le citoyen des machines qui pourraient se dérégler. Les voici :

1. Un ( une entreprise, une organisation ) robot ne peut porter atteinte à un être humain, ni, restant passif, permettre qu’un être humain soit exposé au danger ( à la détresse et aux abus de toutes sortes ).

2. Un ( une entreprise, une organisation ) robot doit obéir aux ordres que lui donne un être humain, sauf si de tels ordres entrent en conflit avec la première loi.

3. Un ( une entreprise, une organisation ) robot doit protéger son existence tant que cette protection n’entre pas en conflit avec la première ou la deuxième loi.


Suivant de telles lois les entreprises ne pourraient mettre la vie des citoyens moralement ou physiquement en danger que ce soit par leurs actions ou par omission. Ne pourraient pas prendre plus de ressources qu’elles n’en fournissent. Assurer leur croissance au détriment des citoyens qu’ils soient leurs employés ou leurs clients. etc.

Ne pourrait pas par exemple opposer une armée d’avocats contre l’unique avocat d’un citoyen.

Etc.

©2024 Leopol Bourjoi bourjoi.com

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