Le 14 juillet (des français ?) en page A16 (forum) un éditorialiste de La Presse écrivait en avoir marre des minorités électorales au Canada.

Nous comprenons aisément son désarroi. Il doit être à la longue assez désarmant de défendre une cause contre nature lorsque l’évolution des sociétés contrarie les projets égarés dans le temps. C’est bien d’en avoir marre, mais il faut aussi comprendre pourquoi.

Il est également symptomatique que le Canada bien-aimé de La Presse ait été fondé la même année que le premier tome du « Capital » de Karl Marx a été publié par nécessité en Angleterre. Il ne faut pas oublier ce que l’Empire britannique d’alors concoctait dans ses fabriques et le sort qu’elle imposait à ses ouvriers et aux autres nations ayant le malheur d’être plus faibles qu’elle.

Il y a cent-quarante-deux ans, les Britanniques n’ont que concrétisé les ambitions « ad mare usque ad mare » qu’ils nourrissaient depuis la Conquête militaire de la moitié de l’amérique du nord.

C’est la génétique politique qu’ils ont laissée de ce côté-ci de l’Atlantique, le modèle d’affaire sur lequel Ottawa, La Presse et quelques autres s’acharnent qui se désorganise un peu plus chaque jour.

Cent quarante-deux ans plus tard, il serait plus que temps que les Canadiens cessent d’être les dindons de la farce et aspirent comme le Québec de repartir sur de nouvelles bases et peut-être mettre sur pied une confédération moderne.

Ce fut un temps un bon projet, moins détestable que d’autres auxquels nous pourrions penser, duquel nous pourrions expurger l’idée de raison d’État qui a conduit aux mesures de guerre en 1970 en trahissant toute idée d’égalité entre l’état et les citoyens québécois.

De cette manière, nous pourrions ouvrir la porte à la gestion d’états matures lucidement associés. Les corps et les coeurs ne seraient plus séparés de leur raison et de leur intelligence captivés au centre de nulle part.

©2024 Leopol Bourjoi bourjoi.com

CONTACT US

We're not around right now. But you can send us an email and we'll get back to you, asap.

En cours d’envoi

Vous connecter avec vos identifiants

Vous avez oublié vos informations ?