Il en est des mots comme des caractères.

Tous les jours nous devons valider nos perceptions.

Il en est pour les premiers comme des seconds. Il est facile de confondre l’idée que l’on s’en fait avec ce qu’ils sont réellement.

Le contenu de notre mémoire est un capital invisible accumulé d’un jour à l’autre, parfois, surtout à l’école, dans la douleur et le doute. Il est fait des milliers d’instants de notre vie qui ne reviendront jamais, que nous ne retrouverons jamais. Sa valeur étant élevée nous en faisons un grand usage.

Il est aussi évident que si nous ne connaissons pas le passé, nous ne saurons pas préparer l’avenir et risquerions de répéter les mêmes erreurs.

Historiquement, en premier lieu nous les humains qui marchent debout refusons énergiquement nos origines prosaïques. Nous avons beaucoup de blocages psychiques à accepter que d’innombrables mammifères nous accompagnent dans la marche de la vie. Nous préférons en être les maîtres. La question posée ici est de savoir comment nous pouvons être les maîtres de qui ou quoi que ce soit alors que nous ne sommes même pas maîtres de nous-mêmes?

Le Guépard sait courir à des vitesses vertigineuses, nous aussi. Juste un peu plus lentement et surtout ni de la même manière ni pour les mêmes raisons. De toute façon, le Guépard n’a que des besoins et des pulsions se traduisant en instincts.

Le Dauphin, un autre mammifère, nage à une vitesse et avec une habileté prodigieuses. Nous également, juste un peu moins véloce, et encore là; pas de la même manière et pour d’étranges motivations.

Certains mammifères s’affrontent pour protéger leur territoire ou en conquérir d’autres. Nous aussi, mais, sur ce point, là nous les battons à plate couture. Nous chérissons des justifications qu’ils ne sauraient faire valoir. Pour satisfaire de nombreux besoins, nos cousins les mammifères usent libéralement de crocs et de griffes pour toutes sortes de raisons. Surtout pour se nourrir et se défendre. Le Canada n’a jamais dépensé autant en armement. Si cela devenait nécessaire, que ferait la petite souris de feu Pierre-Elliott Trudeau, de tout ce fer et ce plomb?

Il est pour certains de nos compagnons de vie essentiel qu’ils protègent leurs territoires et même en augmentent l’étendue. Il est là question de survie tout simplement. Nous les humains avons inventé les frontières et les cartes afin d’y mettre un terme.

©2024 Leopol Bourjoi bourjoi.com

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