Floraison
Peinture acrylique sur caisson de bois 76 x 91 cm
L’unicité se nourrit de durée. L’unicité conduit à l’identité. Nous avons souvenirs d’avoir été hier tel que nous nous reconnaissons aujourd’hui et envisageons être toujours reconnaissable demain. Nous prévoyons être toujours là, la saison prochaine à porter les mêmes projets et les mêmes intentions en tête. Le lieu de l’être accompagne l’être identitaire, il le contient et le maintien intégralement tout au long de ses questionnements de ses atteintes et de ses réparations. Du sommeil à la veille, rien ne s’occulte définitivement. Du sombre au clair sans faillir il inhale et exhale l’assurance d’être singulier, incomparable au semblable même en proximité de conscience. Même en complicité de besoins et d’affirmations, l’identité est unique par ses extravagantes excroissances palpitantes.


Uniqueness feeds on duration. Uniqueness leads to identity. We have memories of being yesterday as we recognize ourselves today and envision being recognizable tomorrow. We foresee always being there, the next season, carrying the same projects and intentions in mind. The place of being accompanies the identity, it contains and sustains it entirely throughout its questionings, its achievements, and its repairs. From sleep to wakefulness, nothing is permanently obscured. From dark to light, without faltering, it inhales and exhales the assurance of being singular, incomparable even to the similar in proximity of consciousness. Even in complicity of needs and affirmations, identity is unique through its extravagant, pulsating outgrowths.
