Il est dit que l’image vaut mille mots.
C’est pour cela qu’il ne suffit pas d’écrire.
Il faut aussi, pour ne pas perdre son humanité, peindre, sculpter, danser, pleurer.
On nous a fait croire que cela ne se faisait plus comme du temps de César et des pharisiens de clouer le meilleur de tous, qui leur déplaisait le plus, sur un bout de bois.
Le progrès étant ce qu’il est, immoler sur la place publique ne se fait plus.
Au XXIe siècle, ce qui se fait de mieux, consiste à faire pousser le bout de bois par en dedans de la multitude.
Quoique cela ait un meilleur effet, cela au moins, se voit moins.
